Qouleur exposition d'art
Une exposition d'art contemporain avec des artist.e.s qui s'identifient comme racisé.e.s, bi-spirituel.le.s, queer ou trans, explorant ainsi l'importance individuelle, culturelle et politique des cheveux d'un point de vue queer et/ou racialisé.
Les cheveux sont une partie importante de nos corps. Pouvant être interprété de différentes manières, ils représentent des identités individuelles et collectives. La façon dont on les entretient et les présente peuvent être interprétés comme une vitrine de soi. Leur importance peut être significative selon certains codes sociaux (les idées dominantes de la beauté, du genre, de classes sociales et de profilages raciaux). Cependant, d'un point de vue queer et racialisé, les cheveux peuvent être une réaction aux positions dominantes qui s'opèrent parfois en dehors de ces structures. Les cheveux d'une personne peuvent la rendre visible ou invisible, en étant entretenus ou pas afin de se "racialiser" ou/et de se rendre "queer". Les cheveux peuvent se couper dans un acte de résistance, être accessoirisés, truqués, exagérés. Certain.e.s d'entre nous se questionnent sur leur perte et d’autres sur leur excédent. Certain.e.s. de nous avec inquiétude se les arrachent, d’autres les trouvent étranges et étrangers dans nos espaces intimes et se demandent à qui ils appartiennent.
Les artistes qui exposeront cette année sont:
Pour plus d'information:
- Co-commissaires: Wai-Yant Li et Jenny Lin
- Location: galerie RATS 9, espace 530, 372 Ste. Catherine Ouest, Montreal, QC. Édifice Belgo (metro Place-des-arts). Accessible en fauteuil roulant.
- Dates de l'expo: 16-23 août, 2013 (fermé le dimanche et le lundi). 13 h à 18 h.
- Vernissage: le vendredi 16 août, 2013. 18h - 21h
- Performance de Hideki Kawashima à 19h30, 16 août
Une exposition d'art contemporain avec des artist.e.s qui s'identifient comme racisé.e.s, bi-spirituel.le.s, queer ou trans, explorant ainsi l'importance individuelle, culturelle et politique des cheveux d'un point de vue queer et/ou racialisé.
Les cheveux sont une partie importante de nos corps. Pouvant être interprété de différentes manières, ils représentent des identités individuelles et collectives. La façon dont on les entretient et les présente peuvent être interprétés comme une vitrine de soi. Leur importance peut être significative selon certains codes sociaux (les idées dominantes de la beauté, du genre, de classes sociales et de profilages raciaux). Cependant, d'un point de vue queer et racialisé, les cheveux peuvent être une réaction aux positions dominantes qui s'opèrent parfois en dehors de ces structures. Les cheveux d'une personne peuvent la rendre visible ou invisible, en étant entretenus ou pas afin de se "racialiser" ou/et de se rendre "queer". Les cheveux peuvent se couper dans un acte de résistance, être accessoirisés, truqués, exagérés. Certain.e.s d'entre nous se questionnent sur leur perte et d’autres sur leur excédent. Certain.e.s. de nous avec inquiétude se les arrachent, d’autres les trouvent étranges et étrangers dans nos espaces intimes et se demandent à qui ils appartiennent.
Les artistes qui exposeront cette année sont:
- Momoko Allard
- nyx zierhut & Yvette Choy
- Jérôme Havre
- Pauline Johnson
- Hideki Kawashima
- mihee-nathalie lemoine / kimura byol
- Elisha Lim
- Zavé Martohardjono
- Candace Mooers
Pour plus d'information:
Momoko Allard utilise le dessin, la photographie ainsi que d’autres médiums illustratifs à l’intérieur de son travail. Dernièrement, elle partage son temps entre ses projets artistiques, des lectures académiques et son travail dans la gestion de l’art et de l’éducation. Ses projets ont été financés par le Conseil des arts et lettres du Québec ainsi que par le « National Association of Japanese Canadians Endowment Fund ». On peut retrouver ses contributions occasionnelles dans le journal en-ligne « No More Potlucks ». Elle habite Montréal et passe parfois quelques nuits à Tokyo.
(image : Momoko Allard, "Untitled", 2013 ©)
(image : Momoko Allard, "Untitled", 2013 ©)
Jérôme Havre est un artiste Français basé au Canada. Il a complété ces études à l’école supérieure des Beaux Arts de Paris. Son œuvre interroge les questions d’identités, de territoire, de communauté au travers de la représentation de la nature, c’est à dire la manière dont elle est exposée et encore dont on la perçoit au travers de nos filtres culturels. Selon lui : la nature est altérée volontairement dans le but de nous illusionner et de maintenir l’ordre.
Il développe dans sa création des espaces réflexifs au travers de procédés immersifs. Il s’intéresse pour ce faire à des moyens de présentation, de mise en situation ou de mise en scène de ses sculptures et par élargissement du public qui prend part « au spectacle ». Il s’inspire de la fabrication des dioramas des musées d’histoire naturelle et des zoos et se réapproprie la méthode dans son travail artistique. Il présente ainsi « une seconde nature »qui incite à une lecture attentive. Il expose ses œuvres depuis 2001 et est représenté par la Galerie Donald BROWNE à Montréal.
(image : Jérôme Havre, "Marie", 2011 ©)
Il développe dans sa création des espaces réflexifs au travers de procédés immersifs. Il s’intéresse pour ce faire à des moyens de présentation, de mise en situation ou de mise en scène de ses sculptures et par élargissement du public qui prend part « au spectacle ». Il s’inspire de la fabrication des dioramas des musées d’histoire naturelle et des zoos et se réapproprie la méthode dans son travail artistique. Il présente ainsi « une seconde nature »qui incite à une lecture attentive. Il expose ses œuvres depuis 2001 et est représenté par la Galerie Donald BROWNE à Montréal.
(image : Jérôme Havre, "Marie", 2011 ©)
Pauline R. Johnson
Durant mon enfance, j’ai souvent été habité par le sentiment de vivre à l’intérieur partagé à l’intérieur de deux mondes distincts. Le premier avait des racines ancrés dans l'histoire, la culture et le langage. L'autre était la manière selon laquelle on me disait de me comporter avec les autres en société. Aujourd’hui, je sais que ces deux mondes sont souvent source de problèmes pour les Amérindiens et notre histoire. Il y a toujours eu une différence très distincte entre les deux. Mon grand-père mentionnait souvent l'existence de ces deux mondes et disait: “Comment peux-tu vivre dans les deux à la fois?”. Je n'ai jamais su trouver réponse à sa question. On m’a alors dit de quitté la maison et de partir acquérir de nouvelles perspectives. Ce fut pour moi très effrayant, car cela me forçait à sortir de ma zone de confort. Grâce à ces années passées loin de chez moi, je connais aujourd'hui la réalité de ces deux mondes distincts. Pourtant à la vue de plusieurs œuvres passées liées à notre culture, l’idée d’une seule et unique culture Amérindienne est souvent véhiculée. Il n'existe pas culture Amérindienne globale mais bien plusieurs entités culturelles différentes. Il y a souvent une lecture des œuvres amérindiennes liées à la perspective d’une croyance du mystique et d’une fausse valeur pseudo-historique. Ce fut une erreur que j'ai également commise par le passé, croyant naïvement que nous pouvions simplement relier ces deux mondes sans inclure les différentes perspectives.
J'ai la chance d'avoir pu bénéficier du contact de plusieurs et différentes cultures, orientations sexuelles et pratiques artistiques. J'ai pu découvrir de multiples façons de m'exprimer à travers mon art, pour exprimer le désir de mettre l'emphase sur des évènements qui célèbrent l'histoire et le futur du peuple amérindien et non des stéréotypes qui y sont liés.
(image : Pauline Johnson, 2013 ©)
Durant mon enfance, j’ai souvent été habité par le sentiment de vivre à l’intérieur partagé à l’intérieur de deux mondes distincts. Le premier avait des racines ancrés dans l'histoire, la culture et le langage. L'autre était la manière selon laquelle on me disait de me comporter avec les autres en société. Aujourd’hui, je sais que ces deux mondes sont souvent source de problèmes pour les Amérindiens et notre histoire. Il y a toujours eu une différence très distincte entre les deux. Mon grand-père mentionnait souvent l'existence de ces deux mondes et disait: “Comment peux-tu vivre dans les deux à la fois?”. Je n'ai jamais su trouver réponse à sa question. On m’a alors dit de quitté la maison et de partir acquérir de nouvelles perspectives. Ce fut pour moi très effrayant, car cela me forçait à sortir de ma zone de confort. Grâce à ces années passées loin de chez moi, je connais aujourd'hui la réalité de ces deux mondes distincts. Pourtant à la vue de plusieurs œuvres passées liées à notre culture, l’idée d’une seule et unique culture Amérindienne est souvent véhiculée. Il n'existe pas culture Amérindienne globale mais bien plusieurs entités culturelles différentes. Il y a souvent une lecture des œuvres amérindiennes liées à la perspective d’une croyance du mystique et d’une fausse valeur pseudo-historique. Ce fut une erreur que j'ai également commise par le passé, croyant naïvement que nous pouvions simplement relier ces deux mondes sans inclure les différentes perspectives.
J'ai la chance d'avoir pu bénéficier du contact de plusieurs et différentes cultures, orientations sexuelles et pratiques artistiques. J'ai pu découvrir de multiples façons de m'exprimer à travers mon art, pour exprimer le désir de mettre l'emphase sur des évènements qui célèbrent l'histoire et le futur du peuple amérindien et non des stéréotypes qui y sont liés.
(image : Pauline Johnson, 2013 ©)
Hideki Kawashima
J'ai immigré au Canada en 2006 par le biais d'une relation de même sexe. Utilisant mon expérience personnelle comme point de départ, j'ai commencé à explorer l'idée du soi comme l'endroit d’un dialogue entre la mémoire et le moment actuel d’être. Dans ma practice artistique, j'explore les relations entre l'expérience temporelle du corps et mes souvenirs, étant tout deux part de mon identité individuelle. Mon existence physique et mes souvenirs du passé – tout spécialement ceux reliés à ma famille et ma culture – tous deux forment des parties intégrantes de qui je suis, contrairement à un être défini par des stéréotypes réducteurs.
Actuellement, ma pratique artistique se concentre principalement sur trois projets: la performance comme une expression physique du “ici et maintenant”, l’impression comme traduction visuelle de l'indexicalité de la performance et le texte littéraire comme une exploration de la mémoire dans laquelle l'imaginaire se fond à la réalité. Je suis particulièrement intéressé par la manière que fonctionne l’amalgame de ces différentes méthodes d’expression – la performance, l’image imprimée et le texte écrit – permettant de constituer ou de reconstituer à l’intérieur de l’expérience des spectateurs. L'idée de transfert des traditions de technologie de reproduction de l'art est centrale dans mon art, principalement les média imprimés: je cherche à transférer des pensées, des souvenirs, des émotions et des sentiments dans mon art afin de susciter l'implication des spectateurs de manière perceptive autant que conceptuelle.
(image : Hideki Kawashima, “Roll Up Roll Back” ©)
J'ai immigré au Canada en 2006 par le biais d'une relation de même sexe. Utilisant mon expérience personnelle comme point de départ, j'ai commencé à explorer l'idée du soi comme l'endroit d’un dialogue entre la mémoire et le moment actuel d’être. Dans ma practice artistique, j'explore les relations entre l'expérience temporelle du corps et mes souvenirs, étant tout deux part de mon identité individuelle. Mon existence physique et mes souvenirs du passé – tout spécialement ceux reliés à ma famille et ma culture – tous deux forment des parties intégrantes de qui je suis, contrairement à un être défini par des stéréotypes réducteurs.
Actuellement, ma pratique artistique se concentre principalement sur trois projets: la performance comme une expression physique du “ici et maintenant”, l’impression comme traduction visuelle de l'indexicalité de la performance et le texte littéraire comme une exploration de la mémoire dans laquelle l'imaginaire se fond à la réalité. Je suis particulièrement intéressé par la manière que fonctionne l’amalgame de ces différentes méthodes d’expression – la performance, l’image imprimée et le texte écrit – permettant de constituer ou de reconstituer à l’intérieur de l’expérience des spectateurs. L'idée de transfert des traditions de technologie de reproduction de l'art est centrale dans mon art, principalement les média imprimés: je cherche à transférer des pensées, des souvenirs, des émotions et des sentiments dans mon art afin de susciter l'implication des spectateurs de manière perceptive autant que conceptuelle.
(image : Hideki Kawashima, “Roll Up Roll Back” ©)
mihee-nathalie lemoine (alias kimura byol) est une artiste multimédia et commissaire né.e en corée, élevé.e en belgique, et immigré.e au canada. son travail visuel a été, en solo et en groupe, (séoul, tokyo, kyoto, hong-kong, taipei, berlin, bruxelles, lille, grenoble, montréal, vancouver, los angeles, new york). Ses poèmes, essai et critiques ont été publiés aux états-unis, en corée et au japon. ses vidéos courtes ont été présentées en corée, japon, taiwan, hong-kong, tunisie, belgique, france, canada et états-unis.
lemoine-kimura travaille sur l'identité diasporique et questionne les genres, et jongle avec les mots.
lemoine croit en la justice sociale et donc n'aime pas les lettres capitales !
(image : mihee-nathalie lemoine (alias kimura byol), "100 gold hair", 2013 ©)
lemoine-kimura travaille sur l'identité diasporique et questionne les genres, et jongle avec les mots.
lemoine croit en la justice sociale et donc n'aime pas les lettres capitales !
(image : mihee-nathalie lemoine (alias kimura byol), "100 gold hair", 2013 ©)
Elisha Lim prend un plaisir immense rendre un portrait créatif de la beauté, la dignité et le pouvoir des personnes n’étant pas hétéros, ni “blanc.he.s” ni cisgenre. “Ille” s’est battu avec succès pour que les médias candiens gais utilisent le pronom “they”.
Lim a exposé internationalement son travail artistique et ses vidéos, incluant avec fierté, sa première expo solo présentée à la célèbre « Feminist Art Gallery » de Toronto. Lim a reçu des subventions d’artiste du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts d’Ontario et du Québec, et juge dans le cadre d’attribution de bourses artistique au Canada et aux États-Unis. Lim a été conférencier sur la représentation de la race et le sexe des pronoms neutres lors de conférences, des rencontres avec des artistes et des conférences des Nations Unies depuis 2009, ainsi que dirigé la première semaine de la fierté raciale de Montréal en 2012, pour lequel Lim a endossé le rôle de commissaire de l'exposition centrale "2-Qtpoc" à la galerie articule. Son project actuel, un court-métrage intitulé « 100 butches #9: Ruby » a été de façon censurée non sans soulever la controverse à Singapour et a fait ses débuts cette année à Londres au BFI.
Ses bandes dessinées dont le « Sissy calendar », « The Illustrated Gentleman » ont été sont acclamées dans le magazine Bitch, ainsi que, et tout particulièrement, – « 100 Butches », un roman illustré des portraits et d’anecdotes sur les “queer” masculins, avec une préface de l’auteur à succès Alison Bechdel du New York Times.
(image : Elisha Lim, "Foot Messenger", 2013 ©)
Lim a exposé internationalement son travail artistique et ses vidéos, incluant avec fierté, sa première expo solo présentée à la célèbre « Feminist Art Gallery » de Toronto. Lim a reçu des subventions d’artiste du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts d’Ontario et du Québec, et juge dans le cadre d’attribution de bourses artistique au Canada et aux États-Unis. Lim a été conférencier sur la représentation de la race et le sexe des pronoms neutres lors de conférences, des rencontres avec des artistes et des conférences des Nations Unies depuis 2009, ainsi que dirigé la première semaine de la fierté raciale de Montréal en 2012, pour lequel Lim a endossé le rôle de commissaire de l'exposition centrale "2-Qtpoc" à la galerie articule. Son project actuel, un court-métrage intitulé « 100 butches #9: Ruby » a été de façon censurée non sans soulever la controverse à Singapour et a fait ses débuts cette année à Londres au BFI.
Ses bandes dessinées dont le « Sissy calendar », « The Illustrated Gentleman » ont été sont acclamées dans le magazine Bitch, ainsi que, et tout particulièrement, – « 100 Butches », un roman illustré des portraits et d’anecdotes sur les “queer” masculins, avec une préface de l’auteur à succès Alison Bechdel du New York Times.
(image : Elisha Lim, "Foot Messenger", 2013 ©)
Zavé Martohardjono est un artiste de Brooklyn en performance, mouvement, vidéo et texte. Sa série actuelle de multi médiums, autogeography, s'inspire des mythologies indonésiennes classiques et de la tradition de performance pour rendre des performances queer contemporaine librement adaptés d’élément autobiographique. Il a reçu son B.A. de l'Université Brown en 2006 et sa maîtrise en beaux-arts axée sur les arts médiatiques de la City College de New York en 2009. En 2011, il participe au programme EMERGENYC de l'Institut Hémisphérique pour la Performance et la Politique. Il a eu le plaisir de performer pour Lawrence Weiner, Mariangela Lope/Accidental Movement, Ximena Garnica, Vanessa Anspaugh, devynn emory et J. Dellecave. Il a collaboré dans collectifs artistiques queer et trans tels que le Theater Transgression, Into the Neon, et MIX NYC. Ses vidéos et performances ont été exposées à New York, Boston, Philadelphie, San Francisco, Montréal, Berlin, Londres, Zurich, Amsterdam et Jakarta.
(image : Zavé Martohardjono , "something dangerous", 2012 ©)
(image : Zavé Martohardjono , "something dangerous", 2012 ©)
Candace Mooers
Depuis 1995, je travaille avec les médias alternatifs à caractère communautaire. Écrire des « zines », animer des émissions de radio communautaire, organiser des concerts punk rock pour tous âges pour figure sur la liste des chose que j’ai réalisé grâve à mon mot d’ordre “fais-le toi-même” devenue mon éthique de création, afin de créer de la culture, archiver des évènements contre-culturels ou renverser la culture populaire. Une de mes priorités a toujours été d'utiliser des ressources facilement accessibles, des meubles aux tissus récupérés dans les ordures derrières les friperies. Depuis quelques années, inspirée par ma mère qui fabrique constamment des courtes pointes, j'ai également débuté la broderie. Un important aspect de ma pratique artistique féministe consiste à rétablir une connection avec des méthodes matrilinéaires qui sont devenues des professions et/ou des marchandises. Je cherche à explorer des thèmes tels que la distance, l'aliénation, la division du travail entre les sexes et les moyens de communication dans l'ère digitale de l'information de masse.
(image : Candace Mooers, "Miscarriage", 2012 ©)
Depuis 1995, je travaille avec les médias alternatifs à caractère communautaire. Écrire des « zines », animer des émissions de radio communautaire, organiser des concerts punk rock pour tous âges pour figure sur la liste des chose que j’ai réalisé grâve à mon mot d’ordre “fais-le toi-même” devenue mon éthique de création, afin de créer de la culture, archiver des évènements contre-culturels ou renverser la culture populaire. Une de mes priorités a toujours été d'utiliser des ressources facilement accessibles, des meubles aux tissus récupérés dans les ordures derrières les friperies. Depuis quelques années, inspirée par ma mère qui fabrique constamment des courtes pointes, j'ai également débuté la broderie. Un important aspect de ma pratique artistique féministe consiste à rétablir une connection avec des méthodes matrilinéaires qui sont devenues des professions et/ou des marchandises. Je cherche à explorer des thèmes tels que la distance, l'aliénation, la division du travail entre les sexes et les moyens de communication dans l'ère digitale de l'information de masse.
(image : Candace Mooers, "Miscarriage", 2012 ©)
nyx zierhut & Yvette Choy
nyx zierhut est un.e hybridé.e. un.e artiste poète et performeur.e trans/genre trans/genrequeer de beaucoup de couleurs. ille est né.e è brooklyn, new-york, élevé dans un Massachusetts rural. ille a performé et présenté son travail, à new york, à montréal, à san francisco, à boston, à chicago, dans le colorado et au vermont, dans l’ouest du massachusetts et en république tchèque, entre autres. nyx a récemment reçu son diplôme après avoir complété sa maîtrise en beaux-arts du goddard college.
«je performe une esthétique viscérale et des interventions politiques, prenant racine dans la critique des queer de couleur transféministes. mon travail recent se concentre sur le texte et la performance transgenre, en jouant avec la transgression, le desire, la difference. je suis intéressé.e en créativité, les stratégies de survie anti-hégémonique, la résistance et la résilience. j’aime aussi beaucoup danser. »
Yvette Choy est une artiste et raconteuse dont les oeuvres traitent d'idées et de réalités d’intermédiarité, d’ambivalence ainsi que des luttes et des joies d'exister dans à l'intérieur et au sein de différentes identités définies par la société telles les races, les classes et les sexes. Il/elle s’implique fréquemment dans des collaborations et la communauté, son art évoque le questionnement et l'humanité à l'état brut.
Les oeuvres d'Yvette ont été présentées à l'échelle internationale dans plusieurs festivals dont le Outfest (Los Angeles), Frameline (San Francisco), Inside/Out (Toronto), CAAM Fest (San Francisco), Visual Communications (Los Angeles), MIX (New York), Bildwechsel (Hamburg), Groupe Intervention Video (Montréal) et le National Queer Arts Festival (San Francisco). Ses œuvres ont également été exposées au Buriel Clay Theater au African American Art & Culture Complex (San Francisco), au Mama Calizo's Voice Factory (San Francisco), au CounterPULSE (San Francisco), à The Garage (San Francisco), et au Wow Theater (New York). Les dernières réalisations d'Yvette incluent I Thought I Found You But, commissionné par Queer Rebels Productions pour SPIRIT: A Century of Queer Asian Activism (San Francisco) et Part-Time Lover, commissionné par New Sound Karaoke pour leur évènement Pornaoke (New York).
Yvette est originaire de Brooklyn, New York. Il/elle détient un Baccalauréat en Arts du Département de Film & Télévision de la Tisch School of the Arts de l'Université de New York.
(image : nyx zierhut & Yvette Choy, “Here Over There”, 2013 ©)
nyx zierhut est un.e hybridé.e. un.e artiste poète et performeur.e trans/genre trans/genrequeer de beaucoup de couleurs. ille est né.e è brooklyn, new-york, élevé dans un Massachusetts rural. ille a performé et présenté son travail, à new york, à montréal, à san francisco, à boston, à chicago, dans le colorado et au vermont, dans l’ouest du massachusetts et en république tchèque, entre autres. nyx a récemment reçu son diplôme après avoir complété sa maîtrise en beaux-arts du goddard college.
«je performe une esthétique viscérale et des interventions politiques, prenant racine dans la critique des queer de couleur transféministes. mon travail recent se concentre sur le texte et la performance transgenre, en jouant avec la transgression, le desire, la difference. je suis intéressé.e en créativité, les stratégies de survie anti-hégémonique, la résistance et la résilience. j’aime aussi beaucoup danser. »
Yvette Choy est une artiste et raconteuse dont les oeuvres traitent d'idées et de réalités d’intermédiarité, d’ambivalence ainsi que des luttes et des joies d'exister dans à l'intérieur et au sein de différentes identités définies par la société telles les races, les classes et les sexes. Il/elle s’implique fréquemment dans des collaborations et la communauté, son art évoque le questionnement et l'humanité à l'état brut.
Les oeuvres d'Yvette ont été présentées à l'échelle internationale dans plusieurs festivals dont le Outfest (Los Angeles), Frameline (San Francisco), Inside/Out (Toronto), CAAM Fest (San Francisco), Visual Communications (Los Angeles), MIX (New York), Bildwechsel (Hamburg), Groupe Intervention Video (Montréal) et le National Queer Arts Festival (San Francisco). Ses œuvres ont également été exposées au Buriel Clay Theater au African American Art & Culture Complex (San Francisco), au Mama Calizo's Voice Factory (San Francisco), au CounterPULSE (San Francisco), à The Garage (San Francisco), et au Wow Theater (New York). Les dernières réalisations d'Yvette incluent I Thought I Found You But, commissionné par Queer Rebels Productions pour SPIRIT: A Century of Queer Asian Activism (San Francisco) et Part-Time Lover, commissionné par New Sound Karaoke pour leur évènement Pornaoke (New York).
Yvette est originaire de Brooklyn, New York. Il/elle détient un Baccalauréat en Arts du Département de Film & Télévision de la Tisch School of the Arts de l'Université de New York.
(image : nyx zierhut & Yvette Choy, “Here Over There”, 2013 ©)